Il y a des annonces qui prennent tout le monde de court, et celle-ci fait clairement partie des surprises les plus inattendues de la scène metal en cette fin d’année. Le choc est grand et difficile à accepter. Arch Enemy vient de révéler, sans préavis, sa séparation d’avec Alissa White-Gluz, vocaliste et frontwoman, après douze années d’une collaboration qui aura profondément marqué le genre.
Pour ceux qui auront déjà très mal vécu le clap de fin d’Angela Gossow (qui reste toutefois dans l’équipe management), l’incontestable reine vocale du genre, cette annonce ne peut qu’avoir des difficultés à trouver son écho. Car, quoi qu’on en dise, Alissa White-Gluz avait tout simplement réussi l’infaisable : remplacer Gossow, sa mentor et amie, sans heurts et dans une transition des plus douces. C’est pour dire la qualité de l’artiste italienne ..

Aucun signe avant-coureur, aucune tension publique, la nouvelle est en tout cas tombée un matin, cette semaine, comme un uppercut, à travers deux communiqués sobres mais sans équivoque.
Le groupe publie :
« Arch Enemy a mis fin à sa collaboration avec la chanteuse Alissa White-Gluz. Nous sommes reconnaissants pour le temps et la musique partagés, et nous lui souhaitons le meilleur. Là où il y a une fin, il y a aussi un début. Rendez-vous en 2026. »
De son côté, Alissa White-Gluz a réagi avec une élégance qui force le respect :
« Après 12 ans chez Arch Enemy, nos chemins se séparent. Je suis éternellement reconnaissante envers les milliers de fans incroyables rencontrés en route. Merci, Beastlings ! J’ai hâte de partager avec vous ce sur quoi je travaille (avec de grosses surprises à venir). Restez connectés pour de grandes annonces en 2026, à très bientôt. »
À peine la nouvelle digérée, la chanteuse a dévoilé un single solo inédit, “The Room Where She Died”, accompagné d’un clip dont elle a elle-même écrit le scénario. Un titre au nom évocateur, qui résonne comme une page qui se tourne, mais aussi comme le signal d’un nouveau départ créatif. Alissa confie : « Cette chanson me satisfait pleinement ; j’ai enfin pu m’exprimer de tant de façons restées dormantes pendant des années. » Concernant son futur album solo, elle promet une grande diversité et se réjouit d’ouvrir ce nouveau chapitre avec ce titre et cette vidéo.
Pour les fans, le choc est d’autant plus grand que rien ne laissait présager un tel bouleversement. Depuis 2014, Alissa White-Gluz avait imposé sa puissance vocale et scénique au sein d’Arch Enemy, contribuant à élargir l’audience du groupe et à redéfinir l’image du metal extrême. Sa présence, son timbre et son charisme faisaient partie intégrante de la signature Arch Enemy, et la question de sa succession ne manquera pas d’alimenter les spéculations dans les mois à venir.
De son côté, le groupe laisse entendre qu’une nouvelle ère s’ouvre dès 2026, sans pour autant préciser qui tiendra le micro lors des prochains concerts ou en studio. Les paris sont ouverts, mais une chose est certaine : le split marque la fin d’un cycle, et le début de deux trajectoires à suivre de très près.
Entre sidération, curiosité et impatience, qui incarnera la prochaine voix d’Arch Enemy ? Et jusqu’où Alissa White-Gluz mènera-t-elle sa renaissance artistique ? Et dire que l’année 2026 n’a même pas débuté ..
Collaboration presse officielle
